Pour la plupart des Français, le taxi permet d’être transporté d’un point A à un point B moyennant une rémunération. La profession de taxi est en France strictement réglementée et placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur.
Au-delà de cette dimension, connaissez-vous vraiment les droits, les devoirs et le jargon des taxis ? Zoom sur une profession bien particulière.
- La profession de taxi est très largement masculine. En effet, environ 93% des taxis parisiens sont des hommes.
- Le taxi peut également être ambulancier si celui-ci est conventionné et possède l’habilitation « Transport assis professionnalisé ».
- La licence de taxi est obligatoire pour exercer la profession, pour stationner son véhicule dans un endroit délimité. Elle est revendue en fin de carrière et peut être coûteuse selon les zones géographiques. La licence de taxi à Paris n’a pas la même « valeur » que celle de Marseille, d’Arras ou encore de Nice.
- Il existe dans le jargon des taxis, une dérive bien connue qui vient à l’encontre des utilisateurs, appelée « La route de Shanghai ». Il s’agit d’un détour injustifié et infligé au client par un taxi peu scrupuleux afin de faire monter la note en fin de course.
- Les taxis ne sont obligés de mettre la ceinture de sécurité. Et pour quelle raison ? A la suite d’un événement unique où un client a tenté d’étrangler le chauffeur de taxi. Les taxis sont ainsi dispensés d’un port de la ceinture. Les clients sont, en revanche, soumis à cette réglementation.