Apprendre à maîtriser un véhicule et le code de la route est devenu quelque chose de tellement banal de nos jours qu’il est difficile d’imaginer comment nos grands-parents ou nos arrières grands-parents ont faire leurs premiers pas sur la route. Rien de plus simple au XXIème siècle que de pousser la porte d’une auto-école.
Au début du XXème siècle…
Dans les premières années du siècle précédent, les auto-écoles n’existaient pas encore. Vous vouliez apprendre à conduire une voiture ? Un de vos proches se chargeait de cet enseignement. Sinon, les vendeurs des établissements constructeurs dispensaient eux aussi des formations… Mais rien de plus.
Après la Première Guerre Mondiale, certains établissements s’affilieront avec les constructeurs. Une formation et un certificat de capacité seront ainsi délivrés même si cela n’a rien à voir avec les normes modernes. La première auto-école voit le jour dans les années 1917, afin d’apprendre le maniement de certains véhicules au personnel de l’armée.
Pour voir une véritable structuration de la profession, il faudra attendre 1950. Des syndicats sont créés et une prise de conscience collective poussera de nombreux préfets à réglementer l’utilisation des premiers véhicules écoles. Il est couramment accepté que l’auto-école et son organisation naissent pour de bon en 1958, suite au décret du 15 décembre. La profession se développera rapidement après cette date.
… jusqu’à nos jours
Il existe de nombreuses méthodes de se lancer sur la route en toute sécurité, avec une boite manuelle ou automatique. Apprendre à maîtriser une voiture peut passer ainsi par plusieurs étapes :
- Apprentissage anticipé : la conduite à partir de 15 ans permet de faire ses premiers pas directement avec un adulte responsable. Une formation initiale est prévue dans une auto-école avant de vous laisser vous entraîner au quotidien avec un parent par exemple.
- Conduite encadrée : vous vous destinez à un métier de la route ? Si vous réussissez l’examen du permis B dans le cadre d’une formation, la conduite encadrée vous permet de continuer de conduire en attendant la délivrance du permis.
- Apprentissage en conduite supervisée : pour les plus de 18 ans qui ont déjà échoué une première fois à l’obtention du permis de conduite, c’est un bon moyen de corriger ses erreurs et de partir confiant pour une nouvelle tentative.
- L’inscription en tant que candidat libre : si cette dernière est assez rare, il reste possible de ne pas passer par une auto-école pour passer votre permis. Il est envisageable de déposer directement un numéro d’enregistrement et une date d’examen à votre préfecture.